Utilisation d’un chien pisteur de sang pour la récupération de gros gibier

En août 2003, la Pourvoirie faisait l’acquisition d’un chiot Braque Allemand issu d’une lignée spécialisée dans la recherche de sang du gibier blessé. Après trois saisons de chasse à l’orignal, les résultats de recherche avec chien ont démontré aux gestionnaires de la pourvoirie la nécessité d’offrir systématiquement ce service très apprécié par la clientèle.

C’est ainsi qu’en juillet 2008 et tout récemment en 2015, que la pourvoirie faisait l’acquisition de nouveaux chiots de race Teckel, afin de répondre à la demande croissante de recherche de gros gibier sur notre territoire.

Recommandation après le tir sur un orignal

La première chose à faire est de rester calme. Avant de se déplacer il faut identifier visuellement et avec le plus de précision possible l’endroit où la bête a été touchée (l’anchuss), l’endroit où elle est entrée dans la forêt et l’heure de votre tir.

Plus vous attendez, plus vous éviterez de relever ou pousser votre gibier blessé. Si la température le permet, il est recommandé d’attendre au moins 1 heure avant de partir sur une bête blessée. Allez marquer à l’aide d’un ruban ou d’un point GPS vos repères mentionnés précédemment et regardez attentivement si vous constatez la présence de sang au sol ou sur les arbres. Faire attention, car dans plusieurs cas, le chasseur ne trouve aucun indice, ni sang et ni poil…Lors de pluie, protégez de l’eau ces indices importants, car ils sont essentiels pour notre conducteur et son chien pisteur de sang.

Aussitôt que vous n’avez plus d’indices ou en cas de doute, vous devez obligatoirement faire appel à notre équipe spécialisée…

En 2024, sur recherches: (à venir…)

contrôles de tir (validation d’un tir, mais la bête n’a pas été touché), % des recherches
recherches avec gibier blessé
bêtes retrouvées, soit %
recherches arrêtées, % (gibier non retrouvé ou pas blessé mortellement)

En 2023, sur 42 recherches:

8 contrôles de tir (validation d’un tir, mais la bête n’a pas été touché), 19% des recherches
34 recherches avec gibier blessé
16 bêtes retrouvées, soit 47%
18 recherches arrêtées, 53% (gibier non retrouvé ou pas blessé mortellement)

En 2022, sur 43 recherches:

9 contrôles de tir (validation d’un tir, mais la bête n’a pas été touché), 21% des recherches
34 recherches avec gibier blessé
18 bêtes retrouvées, soit 53%
16 recherches arrêtées, 47% (gibier non retrouvé ou pas blessé mortellement)

En 2021, sur 46 recherches:

14 contrôles de tir (validation d’un tir, mais la bête n’a pas été touché), 30% des recherches
32 recherches avec gibier blessé
15 bêtes retrouvées, soit 47%
17 recherches arrêtées, 53% (gibier non retrouvé ou pas blessé mortellement)

En 2020, sur 46 recherches:

9 contrôles de tir (validation d’un tir, mais la bête n’a pas été touché), 20% des recherches
37 recherches avec gibier blessé
16 bêtes retrouvées, soit 43%
21 recherches arrêtées, 57% (gibier non retrouvé ou pas blessé mortellement)

En 2019, sur 33 recherches:

18 bêtes retrouvées, soit 54%
15 recherches arrêtées, 46% (gibier non retrouvé ou pas touché mortellement)

En 2018, sur 24 recherches:

11 bêtes retrouvées, soit 46%
13 recherches arrêtées, 54% (gibier non retrouvé ou pas touché mortellement)

En 2017, sur 27 recherches:

8 bêtes retrouvées, soit 30%
19 recherches arrêtées, 70% (gibier non retrouvé ou pas touché mortellement)

En 2016, sur 32 recherches:

12 bêtes retrouvées, soit 38 %
20 recherches arrêtées, 62% (gibier non retrouvé ou pas touché mortellement)

En 2015, sur 24 recherches :

8 bêtes retrouvées, soit 33 %
16 recherches arrêtées, 67% (gibier non retrouvé ou pas touché mortellement)